Pokémon Coeur Noir: CHAPITRE 4

 
 
 
Je me réveillai, et m’étirai de tout mon long. J’avais vraiment passé une bonne nuit, faut pas croire, les lits du Centre Pokémon sont très confortables ! Je me levai et m’habillai rapidement, sans oublier de déjeuner et de faire un saut par la case salle de bains pour me laver les dents.
 
Je sortis Sarqua de sa Pokéball. Il bailla de bonheur, avant de s’allonger sur le lit. Je descendis les marches une à une avant d’aller remercier l’infirmière pour la chambre, et aller lui rendre les clés qu’elle m’avait prêté. En bas des escaliers, je débouchais directement sur l’infirmerie principale, la grande salle où les dresseurs entraient pour soigner leur Pokémon.
 
Cette salle principale était assez accueillante, et était peinte en rouge-orangé. Le comptoir aux couleurs vives de l’infirmière se trouvait au fond de la salle, et était bien visible de tous les côtés de la pièce. Une étrange machine était installée à côté de la chaise de l’infirmière ainsi qu’un ordinateur et une imprimante.
 
J’allai à sa rencontre, histoire de lui rendre les clés (chui pas une voleuse, hein).
 
- Bonjour madame, merci pour la chambre, je vous rends les clés. Mes affaires sont prêtes et la chambre est nettoyée.
 
La jeune femme me sourit. Elle avait des cheveux noirs de jais, attachés en deux nattes dans son dos. Ses yeux verts plutôt amicaux me fixaient avec gaieté. Elle continua de sourire. C’était un sourire chaleureux, accueillant. Je lui tendis les clés, et elle les prit.
 
Je remontais les escaliers sans faire de bruit, et ouvrit la porte de ma chambre. Sarqua était allongé sur mon lit et m’attendait. Je pris mon sac à dos, et rentrai Sarqua dans sa Pokéball. Je redescendis encore une fois les escaliers (tous ces allers retours c’est fatiguant !) et passai la porte d’entrée de la salle principale, m’engouffrant à l’extérieur.
 
Il faisait assez doux. Le vent soufflait un peu, caressant mes cheveux grisés, que j’avais attachés avec mes élastiques blancs. Je passai ma main dans mes cheveux. C’était agréable, et j’ouvris la fermeture éclair de ma veste pour éviter d’avoir trop chaud. Le soleil n’était pas très haut pour l’instant, mais il chauffait déjà bien Miracina.
 
Je repensai tout à coup au tigre noir et blanc d’hier. J’avais eu une étrange sensation en le fixant droit dans les yeux. J’aurai aimé me renseigner davantage, mais l’infirmière (au passage appelée Clarisse) m’a affirmé que la grande bibliothèque qui traite à peu près tous les Pokémon de ce monde se trouve à Jolifleur. Je soupirai, et me mis à marcher. Je me fis interpeller par le premier inconnu qui passait par là. Il était blond, les cheveux (très) mal coiffés et des yeux bleus a l’air arrogant et moqueur.
 
Il fit un sourire étrangement sadique. Oulah, il me fait peur celui-là ! Il s’approche, et j’ai la Pokéball de Sarqua pas loin au cas-où. Il ouvrit la bouche, pour dire ceci :
 
- T’as l’air d’une débutante, toi ! Allez, défie-moi, je me suis promis de ratatiner tous les Dresseurs que je croiserais, mais ça a pas l’air trop dur avec toi.
 
Nan mais quel arrogant, je vous jure ! J’acceptai son combat, un peu soulagée que ce ne soit pas un psychopathe sanguinaire. Il sortit une Pokéball, avant de lancer son Pokémon au combat.
 
- Charfleur, à toi !
- Chaaarrff !
 
Charfleur était un Pokémon que je n’avais encore jamais vu. Il était tout vert, la tête un peu ovale, surmontée d’une feuille verte, elle-même ornée d’une fleur jaune. Sur ses hanches se trouvent des ailes multicolores, mettant en valeur sa tâche en forme de cœur rouge sur son front, faisant resplendir ses yeux bleus. De chaque côté de cette fameuse tache, se trouvait deux petites antennes noires.
 
- Très bien, Sarqua, à toi !
- Ssaarrquua !!
 
 

Je suai à grosses gouttes. C’était mon premier combat de Dresseur, et je tremblai comme une feuille. Allais-je m’en sortir ?